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L'emigrazione indiana conta più di 25 milioni https://www.secondegenerazioni.it:80/forum/viewtopic.php?f=5&t=788 |
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Autore: | paula [ 21 gen 2008, 14:55 ] |
Oggetto del messaggio: | L'emigrazione indiana conta più di 25 milioni |
Due articoli sull’emigrazione indiana comparsi sul giornale francese "Le Monde". Nel primo si parla del Punjab da cui negli anni passati più di 50.000 persone emigrate cercando di raggiungere l’Europa, chi attraverso i Paesi dell’est, chi passando per il nord Africa. Nel secondo articolo viene sottolineata l’importanza che hanno per l’India i suoi 25 milioni di cittadini emigrati all'estero. Emigrer, la fatale passion des Pendjabis "le Monde", 19 janvier 2008, Son corps l'a lâché à quelques kilomètres de l'Europe. Parti il y a quatorze mois d'un petit village du nord de l'Inde, Balihar Singh a traversé l'Afrique, direction les côtes marocaines, espérant gagner en bateau l'Espagne, sa destination finale. "Ma peau était tellement gangrenée qu'elle me brûlait. Mon corps m'a abandonné", soupire-t-il, montrant les cicatrices qui lézardent ses bras. Dans la maison familiale perdue au milieu des plaines fertiles du Pendjab, Balihar Singh, les cheveux courts gominés, poursuit son récit d'une voix calme, entouré par sa famille et une dizaine d'hommes aux cheveux longs enveloppés dans des turbans. A 23 ans, il en était à sa troisième tentative. A la première, il est surpris en train de déchirer son passeport lors d'une escale dans un aéroport de Londres : il pensait pouvoir rester en Angleterre après un bref séjour dans un centre pour immigrés clandestins. Quelques mois plus tard, à Paris, des policiers de la douane le refoulent, pour cause d'irrégularités sur son visa. Le continent africain est sa dernière chance. Il prend l'avion pour l'Ethiopie, le Burkina Faso, puis la Côte d'Ivoire. Les passeurs le rassurent : "L'Europe est pour bientôt." Il continue en bus : le Mali, la Mauritanie... Puis il déchire son passeport, "quelque part dans le désert" et rejoint en Jeep le Maroc : "On était cent cinquante du Pendjab à arriver chaque mois. Il a fallu en enterrer huit, morts d'épuisement et de maladie, à 50 cm sous terre, et prévenir à chaque fois leurs familles." Assis à côté de lui, son père l'écoute le visage fermé. C'est lui qui a financé l'expédition de son fils en vendant son petit lopin de terre : "J'approchais de la retraite et je me disais qu'on aurait pu vivre avec l'argent de Balihar." L'agent réclamait 15 000 euros. Ils sont plus de 50 000, au Pendjab, à avoir tenté, comme Balihar, l'aventure de l'émigration illégale. A Paris, chaque jour, entre 20 et 30 sans-papiers présumés indiens, sont présentés à l'ambassade de l'Inde par les autorités françaises. "Les visas pour le Canada et les Etats-Unis sont devenus infalsifiables depuis l'apparition des passeports biométriques. Tous tentent de gagner l'Europe sans visa, à partir de l'Ukraine ou de l'Afrique du Nord", explique Daljit Kaur, une avocate spécialisée dans la lutte contre l'émigration illégale. Au bout du voyage, c'est l'Europe, la mort ou la prison. "Au moins une centaine reviennent chaque année au pays dans un cercueil, assure Daljit Kaur. Morts de froid dans des camions frigorifiques, d'étouffement dans des conteneurs, d'épuisement ou de maladie." D'autres sont arrêtés. Quinze mille Indiens croupissent dans des prisons à l'étranger, dont 1 500 rien qu'en Ukraine. C'est paradoxalement au Pendjab, Etat le plus riche d'Inde, que les candidats au départ sont les plus nombreux. "Pour émigrer illégalement, vous avez besoin d'argent", note Stuart Gardner, chargé à l'ambassade de Grande-Bretagne à New Delhi de rapatrier les immigrants illégaux. Quelque 500 agents véreux sont installés un peu partout dans les campagnes, avec sur leurs devantures un drapeau canadien ou européen, accompagné du mot "visa" peint en lettres fluorescentes. Mais leur meilleure publicité, ce sont ces grandes villas de style européen qui bordent les routes en terre défoncées, comme celle qui vient d'être construite à côté de chez Balihar. "Son propriétaire vit au Canada. Comme quoi l'argent arrive plus vite de l'étranger que du boom économique en Inde", constate-t-il, avec amertume. Avec l'Europe ou l'Amérique du Nord comme fonds de commerce, les agents prospèrent en toute impunité. "Un visa britannique falsifié au Pendjab constitue un délit en Grande-Bretagne, pas en Inde", remarque Ashit Joly, correspondant local de la BBC, qui ironise : "Si l'Europe ou les Etats-Unis ouvraient leurs frontières, le Pendjab se viderait en une demi-heure." L'émigration illégale prend des allures de sport. On l'appelle ici le "Kabuttar Baazi", du nom du jeu médiéval qui consiste à faire revenir à leur point de départ des pigeons lâchés dans le ciel. Mais les "pigeons" de l'émigration clandestine sont toujours les moins diplômés et les plus pauvres. Pour les autres, il y a des sociétés de conseil en émigration comme le groupe WWISC, qui possède 60 bureaux à l'étranger. Son campus de Chandigarh, entouré de jardins, a des allures de multinationale. Dans une immense salle équipée d'ordinateurs, des dizaines d'employés centralisent les demandes de visa venues du monde entier. Les frais de dossier s'élèvent à 2 000 euros. Dehors, des agriculteurs qui ne parlent pas un mot d'anglais souhaitent s'inscrire à la formation pour obtenir un visa d'exploitant agricole au Canada. "On leur apprend comment utiliser des machines qui n'existent pas en Inde", explique sans sourciller le directeur du département, qui ne souhaite pas dévoiler le prix de la formation. "Les agents facturent de grosses sommes pour assister les candidats à l'émigration, alors que toutes les informations et les formulaires sont disponibles gratuitement", constate Sam Murray, à l'ambassade britannique. Pour sensibiliser les habitants aux dangers de l'émigration illégale, l'ambassade britannique a fait circuler un camion dans plus de 130 villages. Il diffusait une vidéo de prévention et distribuait des prospectus en langue régionale. Un parti politique s'est même créé avec pour seul slogan la fin des réseaux d'émigration clandestine. "C'est une véritable épidémie que vit le Pendjab, certains vont même consulter des astrologues pour changer leur destin, dans l'espoir de vivre un jour à l'étranger", s'indigne Balwant Ramoowallia, responsable de cette petite formation. Dans le hall d'entrée du local du parti est affichée une photographie de Balwant Ramoowallia serrant la main du président américain George W. Bush. Rajiv est venu réclamer de l'aide pour se faire rembourser l'argent qu'il a versé à un agent. Un travail de plombier à Dubai lui avait été promis. Mais arrivé sur place, un bus l'a emmené en Irak. Payé 350 euros par mois par une société turque, il ravitaillait en essence les chars américains. "Je suis revenu au Pendjab car j'avais peur des bombardements que j'entendais chaque nuit", finit-il par avouer. Ceux qui sont revenus de leurs périples ne parviennent pas toujours à dissuader les candidats au départ. Il y a deux jours, Balihar Singh a téléphoné à son cousin pour le convaincre de revenir du Maroc, d'où il tente de rejoindre l'Espagne, comme lui, il y a un an. En vain. "J'ai tout vendu au Pendjab. Plutôt mourir ici que revenir en Inde Je n'ai plus rien à perdre", a-t-il dit avant de raccrocher. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 944,0.html La diaspora indienne, une réussite qui fait rêver La diaspora est un moteur discret, et puissant, de la croissance économique indienne. Les 25 millions d'Indiens dispersés de par le monde sont à l'origine de 9 % des investissements directs étrangers en Inde. Les 26 milliards de dollars qu'ils reversent, chaque année, à leurs proches ou à leurs familles, représentent près de 3 % du produit national brut du pays. Ces expatriés ouvrent de nouveaux marchés à l'étranger. Le haut comité à la diaspora indienne note dans son rapport de 2007 que la communauté d'Indiens vivant au Royaume-Uni a influencé les modes de consommation des Britanniques. Ils ont popularisé le riz basmati, la mangue alphonso, ou encore les films de Bollywood. Le cinéma du sous-continent représenterait le tiers du marché britannique du cinéma et de la musique. En sens inverse, la présence d'Indiens à l'étranger garantit à l'Inde un transfert de compétences et de technologies. Cette expertise lui est indispensable pour maintenir son rang dans le domaine informatique. Dans la Silicon Valley, aux Etats-Unis, le tiers des ingénieurs sont d'origine indienne. Ils créent quatre startups sur dix dans la région. Organisés en groupes de pression, ils servent également les intérêts diplomatiques indiens dans leur pays d'adoption. Ils ont ainsi plaidé auprès des sénateurs américains en faveur de la signature de l'accord sur le nucléaire civil avec New Delhi, ce qui leur a valu les remerciements du premier ministre indien, Manmohan Singh. L'Inde entend resserrer ses liens avec ses citoyens de par le monde. A l'occasion du sommet annuel de la diaspora indienne qui s'est tenu à New Delhi les 8 et 9 janvier, Manmohan Singh a annoncé la création de centres à l'étranger pour venir en aide aux émigrés, et d'un bureau chargé de centraliser tous les dons versés à des ONG indiennes. Ces oeuvres philanthropiques sont destinées à réduire la pauvreté dans les campagnes. Un moyen de dissuader les candidats au départ clandestin, souvent inspirés par les exemples de réussite d'Indiens partis vivre à l'étranger. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 945,0.html |
Autore: | Pipit [ 21 gen 2008, 15:18 ] |
Oggetto del messaggio: | Re: L'emigrazione indiana conta più di 25 milioni |
com'è li hai postati qui? mi sembrano piucchealtro sulla prima generazione... comunuqe una storia non troppo dissimile a quella della dispora dei filippini |
Autore: | paula [ 21 gen 2008, 15:32 ] |
Oggetto del messaggio: | Re: L'emigrazione indiana conta più di 25 milioni |
perché ci sono sempre più seconde e terze gen. indiane in giro per il mondo e così può essere che in quei 25 milioni ci siano pure loro e quindi è un pretesto per farci delle domande e saperne di più. allo stesso tempo mi vengono un po' di domande che magari possiamo girare ad ahimsa (ci sei?) e che riguardano le seconde generazioni in particolare (e non solo): - non ricordo se anche in india la cittadinanza è per nascita sul territorio come mi sembrava fosse in bangladesh - come funziona la doppia cittadinanza? - E poi nn ricordo come funziona nel rapporto di ex colonia con la gran bretagna e la cittadinanza ... |
Autore: | ahimsa [ 21 gen 2008, 16:35 ] |
Oggetto del messaggio: | Re: L'emigrazione indiana conta più di 25 milioni |
Grazie per la interessante segnalazione dell'articolo (che riuscirò a tradurre e decifrare integralmente solo tra qualche giorno ). Alle tue puntuali domande non ho ancora risposta alcuna Comunque cercherò di informarmi e di farti sapere qualcosa. salut ja |
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